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Formation, parcours

« Merci à ce qui n’a pas de nom et nous porte, la nature immense et la force sauvage qui l’habite, l’espace infini et les étoiles sans fin… tout ce qui nous nourrit. » Laure

Un jour j’ai décidé qu’il fallait trouver un moyen pour être heureuse tout le temps, même quand il pleut le matin, même quand on est en retard, même quand le chat à vomit (plus difficile). Le yoga c’est présenté à moi comme un chemin parmi d’autres pour aller vers cette joie simple, sans cause, qui m’habite parfois, mais de laquelle je m’éloigne encore souvent. J’enseigne ce que je pratique, je partage mes découvertes mais aussi mes difficultés, mes doutes. Je ne prétends détenir aucune vérité. La compréhension véritable de « qui nous sommes » et de comment nous évoluons ne peut être qu’une compréhension vécue. C’est un chemin propre à chacun. En savoir plus…

Formation

  • Cours réguliers et nombreux stages de Yoga suivis avec : Séverine Péguiron, Jean Lechim, Rateesh Mani, Sri Andrei Ram, et bien d’autres… merci à eux tous.
  • Formation Yoga pour les enfants – Special Yoga Center London
  • Formation Sport et maternité – Institut Degasquet
  • Plusieurs modules de formation du Dr. Lionel Coudron en Yoga thérapie
  • Ecole de shiatsu Iokai Lausanne – niveau 1
  • Formation accompagnement de jeûneur et en alimentation santé – Centre de naturopathie l’Amandier

J’enseigne depuis 2009 à…

  • des adultes bien portants et d’autres adultes ayant des besoins spéciaux (maladies, douleurs, etc.) depuis avril 2009
  • des adolescents et des enfants dès 3 ans depuis janvier 2010
  • des femmes enceintes depuis janvier 2012 (j’organise également des stages de postures d’accouchement)
  • des personnes en situation de handicap depuis novembre 2010
  • des personnes atteinte de cancer (fondation AVAC) stages ponctuels depuis 2010

Parcours

Au début de ma pratique, j’ai découvert que le fait de travailler sur le corps, le rendait plus souple, plus fort, plus équilibré et que cela me ramenait doucement vers un état de paix intérieure. Plus tard, j’ai découvert qu’il résidait également dans ce corps une insondable sagesse, et que nous pouvions nous mettre à l’écoute de cela pour en faire un précieux allié.

J’ai pris conscience que tous les déséquilibres (physiques, émotionnels, mentaux) ont des raisons d’exister et qu’exercer une action dans la force pour les rééquilibrer est une forme de violence. Mon expérience m’a montré que de très nombreux symptômes, même non physiques, peuvent disparaître dès lors que le corps peut exprimer les raisons pour lesquelles nous les avons créés et que l’on sait les accueillir. Pour redécouvrir cela, il faut écouter, ressentir, ouvrir tous nos sens. Cela nécessite de l’entraînement, mais après avoir accompagné de nombreuses personnes vers cette approche, je sais que tout le monde y a accès. La communion avec le corps n’est pas un don réservé à quelques élus… c’est notre condition naturelle.

Dans ma pratique personnelle, mon but n’est donc pas de faire faire des postures au corps. Il s’agit simplement de poser mon attention en certains endroits que le corps lui-même m’indique et écouter chacun de ces endroits « ce qu’il raconte ». Devenir le silence  qui écoute le corps physique. Lire en lui afin qu’il me redonne le contenu de mon histoire.

En me mettant en rapport direct avec cette intelligence, j’ai été amenée à reconsidérer entièrement la question des rapports corps-esprit, jusqu’à la définition même de ce que l’on nomme esprit. C’est alors qu’au travers d’états de conscience modifiée, j’ai pu vivre concrètement la possibilité d’être vaste comme l’univers, de fusionner avec les étoiles, de m’abîmer dans des évidences grandes comme des grains de poussières, de reconnaître ma puissance comme une force qui ne m’appartient pas.

Lorsque nous expérimentons que la conscience est plus vaste que notre corps il y a une forte tentation à de désintéresser de celui-ci pour partir à la l’exploration des dimensions éthériques. Mais la négation de notre choix d’incarnation en tant qu’être humain n’est qu’un écueil, car c’est dans la matière que nous puisons l’expérience qui nous fait grandir.

En outre, le fait d’expérimenter la vastitude de la conscience ne veut pas dire que l’on sait y revenir à volonté ! Cela ne signifie pas non plus que l’on ait compris le fonctionnement de l’esprit. Encore moins que l’on soit libéré de nos compulsions et autres tares psychologiques. Bien au contraire !

Quant à moi, je suis passée d’un état d’arrogance, convaincue de la perfection de mon mental et de l’exactitude de mes pensées, à un état de confusion intense doublé d’une prise de conscience de mes limites, avec en prime une flopée de souffrances que j’avais refoulées et que je (re)découvrais. La vie m’avait descendu du piédestal de celle qui observe, classe et juge de tout en haut, à celle de petite chose prise dans la machine à laver.

Tout cela m’a précipité de force sur terre, dans ma propre matière et ses complications. Ce passage marqua le début de quelque chose, et me donna la certitude que nous n’allons nulle part ailleurs que vers nous-mêmes. J’ai appris jour après jour à demeurer consciente lorsque la colère m’emporte, demeurer consciente lorsque la tristesse m’envahit, demeurer consciente lorsque mon corps m’envoie des messages.

Ce cheminement m’a conduit doucement à la rencontre avec moi-même, me permettant de renouer avec ma vulnérabilité et mes ressources intérieures. Je remercie les étoiles d’avoir rencontré tout au long du chemin des enseignants pragmatiques, qui s’étaient allégés du traditionalisme, et qui avaient la capacité de proposer un chemin individualisé. C’est dans cette confrontation au réel, guidée par une quête permanente de compréhension et d’ouverture que se nourrit l’approche que je partage dans mes cours.

« Soyez fier de qui vous êtes. Voyez la force qui vous anime et ayez un profond respect pour ce beau chemin que vous avez accompli jusqu’à présent. Ayez confiance dans ce que vous êtes, confiance dans ce qui vous arrive, confiance dans la vie. C’est ainsi que chacune de vos expériences prendrait du sens sur votre chemin… qui prendrait forme »